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[Impromptu poetry. Simply because this country today direly lacks a sense of poetry.]
Weather's stormy over Lebanon these days. Literally and figuratively.
Pouring rain and booming thunder, it all says "Fall has arrived already".
The little war of Syrians, over here is overflowing, it's setting ablaze Tripoli.
Our Sunni and Alawites are constantly (how charming!) attempting mutual butchery.
Car bombings are again having themselves a ball. A big sheriff got blasted away. 
Crowds had gathered for his funeral. Then they got carried away. 
They walked towards the Government's Serail, to seize the power this day,
Big slogan-y banners in the wind like sails... and the salafists leading the way!
The one true Lebanon's precious few flags, were drowned in that mass. 
The black banner and mad slogans of Jihad made me very sad, alas,
The demonstrators' public rudeness, on live TV, put us to shame worldwidely.
To thwart what was a coup obviously, required action from the Army. 
These noble partisans' political leaders did condemn, a bit late,
Only half-heartedly, backing their supporters' spirit. That's politics, mate!
Their sponsoring nations, such as the USA, eventually withdrew their support.
Granting their dear enemy, "terrorist" Hezbollah, a legitimacy of sorts. 
"We wish in Lebanon regimes more various, but by the book, no funny stuff!"
Frankly, my fine Westerner dudes, you're hilarious. You really make me laugh.
You want to teach the Democracy of grown men, to these childish Lebanese? 
Might as well send, to civilize the Talibans of Pakistan, philosophers born Rwandese.
Back in the day when March 14th, by caucus triumphant, was alone in the Serail seated,
Hezbollah and March 8th, with loathesome sit-in insistent, their departure demanded.
The seething Fourteeners condemned the burning of tires on roads, the sit-in and "that intended coup".
Today shows these fine bourgeois are swift to their principles unload. "Do as I say, don't do as I do." 
When, like now, there's a national mourning, radio and TV stations
Air classic music, the old grandiloquent thing, that helps us get our blues on
Such as operettes of Offenbach the bouncin', or the Enchanted Flute,
Vivaldi's Four Seasons (Autumn has settled in), then Carmen, and en route!
People here aren't fans of that fancy stuff, therefore it helps their moping.
This is our Lebanese culture, so enough, no laughs, please be stopping!!!
Allright then, very well, this was all nice and good, but the Bad Piggies await me.
I must help them blow up their big chariot of wood... using a crate of TNT!
And after I'm done, my Secret Service said, garden seeds I must go plant
To stop stupid hordes of undead, who on my toppling are intent.
Preposterous! Topple Me, the Sublime Ruling Phara-host? My offense shall take its toll! 
What next? Using magic pills against the shabbiha ghosts, so that I can eat them all? 
[Poésie impromptue aujoud'hui. Car actuellement ce pays en est gravement dénué.]Le temps est à l'orage sur le Liban en ce moment. Au propre comme au figuré.
La pluie qui verse et le tonnerre grondant annoncent que l'automne est bien arrivé.
La guéguerre Syrienne vient chez nous débordant, Tripoli en est tout embrasé.
Nos Sunnites et Alaouites passent leur temps (c'est charmant!) à vouloir s'entre-trucider.
Les attentats reviennent à la mode, décidément. Un big gendarme s'est vu exploser.
Les foules s'étaient massées pour son enterrement. Les esprits se sont échauffés.
Ils ont marché sur le Gouvernement, pour du Sérail s'emparer,
Grandes bannières partisanes déployées au vent... et par les salafistes guidés!
Les quelques rares fanions du seul et vrai Liban, dans cette masse, se retrouvaient noyés.
Le drapeau noir du jihad et ses slogans m'ont profondément attristé,
Et la grossièreté publique en direct des manifestants, une honte mondiale nous ont collé.
Contre ce coup d'Etat évident, il fallut faire intervenir l'Armée.
Les chefs politiques de ces nobles partisans ont un peu tard condamné,
Mais à demi-mot seulement, l'intention soutenant. On a ses intérêts!
Les USA et tous leurs soutiens puissants ont fini par les désavouer.
Du coup, leur bête noire, le Hezbollah "terroriste" gouvernant, s'en retrouve légitimé.
"On soutient l'alternance au Liban, mais dans les règles, s'il vous plaît!"
Franchement, les gugusses du joli Occident, vous m'faites bien marrer.
Vous voudriez enseigner la Démocratie des grands à ces gamins de Libanais?
Autant envoyer, pour civiliser les Taliban du Pakistan, des philosophes Rwandais.
Du temps où le 14 Mars, par les urnes triomphant, à lui seul au Sérail siégeait,
Hezbollah et 8 Mars, d'un honni sit-in insistant, leur départ exigeait.
Furieusement, tout comme les pneus sur les routes brûlants, les Quatorzistes condamnaient
Ces braves bourgeois, ça se voit aujourd'hui, sont de principes changeants. "Faites comme je dis, pas comme je fais!"
Quand il y a un deuil national, comme maintenant, les radios et les télés
Passent de la musique classique, du grandiloquent, qui nous aide à chagriner
Comme les opérettes d'Offenbach le sautillant, ou la Flûte Enchantée,
Les Quatre Saisons de Vivaldi (c'est l'Automne maintenant), et puis Carmen de Bizet.
Les gens dans ce pays ne sont pas fans, alors forcément, ça les met dans l'humeur triste annoncée.
C'est notre culture au Liban, défense de rigoler!!!
Bon je vous laisse, y'a Bad Piggies qui m'attend, et je dois les aider
A faire sauter leur gros chariot roulant... avec une caisse de TNT!
Et ensuite, m'avertissent mes Services de Renseignement, faut que j'aille jardiner
Pour arrêter de stupides hordes de morts-vivants qui souhaitent me renverser.
Quoi? Me renverser, Moi! Le Sublime Pharaon Régnant! Je me sens offensé.
Et pourquoi pas un jour, qui sait, contre les shabbiha revenants, des pilules magiques pour tous les croquer?
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