Important notice to men (and couples):
A recent study (Cornell University, New York) shows that anti-depressants of the selective serotonin-reuptake inhibitors (SSRI) class have a marked decreasing effect on the vitality of sperm cells in healthy men. The best known of those drugs is Prozac/Fluoxetin, but there are several other similar molecules also widely sold, such as Paroxetin (Paxil/Seroxat), which were incriminated in the study. For a more complete list, consult your doctor/pharmacist. Furthermore, it would seem that there's a tendancy for lower birth weight in the babies of women taking those. And that's not a good thing.
In conclusion, these drugs, which are otherwise very efficient when adequately prescribed, may compromise fertility. They are very widely used, so this is important, spread the information.
If you are depressive because you've got difficulty having children, I suggest another very efficient and harmless method, both for boosting the spirit and self-esteem, and for procreating efficiently: instead of taking pills, make love. A lot. :-)
[100% natural treatment, recommended by all Doctors. Warning: unwanted effects may occur in case of jealous rival, use with caution.]
Avis important aux hommes (et aux couples):
Une récente étude (Cornell University, New York) révèle que les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de réabsorption de la Sérotonine (selective serotonin-reuptake inhibitors, SSRI) ont un effet négatif notable sur la vitalité des spermatozoïdes chez les hommes en bonne santé. Le plus connu de ces médicaments est le Prozac/Fluoxetine, mais il y a plusieurs autres molécules similaires également très vendues, comme la Paroxetine (Paxil/Seroxat), mises en cause par l'étude. Pour une liste plus complète, consultez votre médecin/pharmacien. Il semblerait que chez les femmes qui en prennent, il y ait également une tendance à avoir des enfants de plus faible poids à la naissance. Et ce n'est pas une bonne chose.
En conclusion, ces produits, par ailleurs très efficaces quand ils sont correctement prescrits, peuvent compromettre la fertilité. Ils sont d'usage très répandu, donc c'est important, diffusez l'information.
Si vous êtes dépressifs pour cause de difficultés à avoir des enfants, je vous suggère une autre méthode très efficace et inoffensive pour, à la fois, remonter le moral et l'estime de soi, et favoriser la procréation: au lieu de prendre des pilules, faites l'amour. Beaucoup. :-)
[Remède 100% naturel, recommandé par tous les médecins. Attention: risques d'effets indésirables en cas de rival jaloux, utiliser avec prudence.]
Wednesday, October 1, 2008
Prozac vs fertility
Posted: Wednesday, October 01, 2008
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2 comments:
Salut! Moi j'ai lu quelquechose de très intéressant à propos du prozac: http://www.jamespot.com/a/17097-L-efficacite-du-Prozac-serieusement-contestee.html
Y'a pas que pour la fertilité qu'il faut s'inquiéter !
Aah, mon premier commentateur francophone en dehors des Libanais bilingues! Bienvenue, Grasset.
Et merci pour le lien, très intéressant. Cependant, il faut toujours prendre ce genre d'articles avec une certaine circonspection critique. Etant de formation médicale, j'ai été entraîné entre autres à l'analyse d'articles, car il n'est pas toujours évident d'interpréter les publications et les chiffres.
Sans parler de l'expérience clinique. Je connais en profondeur au moins deux cas d'utilisation du Prozac, contradictoires. L'un n'en a pas tiré d'autre effet qu'une addiction chimique et les nombreux problèmes qui vont avec, aucun bénéfice thérapeutique. L'autre a été nettement amélioré par ce "perlimpimpin présumé", après l'échec de plusieurs autres traitements antidépresseurs, et aujourd'hui la guérison est officielle; sans sevrage ni problèmes de dépendance.
Comme quoi, il est hâtif de conclure que ces médicaments n'ont aucun effet!
Je peux affirmer ceci en connaissance de cause: le problème des SSRI vient en majorité, justement, de leur trop grande popularité (et de ce côté les aboratoires avec leurs essais "triés" et leur marketing populiste ont une part de responsabilité significative). Les antidépresseurs ne sont pas une solution miracle ou un élixir parégorique "qui soigne tout", ils sont un outil thérapeutique. Un marteau aussi est très utile, mais ne remplacera pas les tournevis et les clés à molette.
Un nombre beaucoup trop grand de personnes, et surtout de thérapeutes (comme les généralistes qui s'improvisent psys) n'ont pas assimilé ce qu'on m'a soigneusement enseigné en Fac de Médecine: les antidépresseurs sont très efficaces quand ils sont correctement utilisés. Il faut les prescrire à bon escient, pas à n'importe qui comme la Potion du druide Panoramix ou le soda Red Bulles; et il faut prendre les précautions thérapeutiques d'usage.
Même un généraliste comme moi, quand il suit en cours, sait qu'un traitement antidépresseur adéquat et efficace présentera néanmoins un risque de tentatives de suicide. C'est un problème intrinsèque au traitement de la dépression.
Mal prescrit, par des gens incompétents, aucun doute, ça ne guérira pas significativement plus qu'un placebo. On a pris le Prozac (et ses cousins) pour une panacée, on l'a utilisé à tort et à travers, sous l'effet de la mode.
Le cas de succès que je mentionne? Une psychothérapie associée était indispensable, pour traiter les causes de la dépression. Les médicaments agissent sur la biochimie, mais l'esprit humain est plus qu'un bloc de neurones pétillants, et ses tiraillements internes DOIVENT être gérés en parallèle.
Je dirais que tous les psychotropes, d'une façon générale, sont des traitements SYMPTOMATIQUES. Efficaces, mais par définition limités dans leur action. La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a... et on ne peut pas lui demander des spermatozoïdes!
C'est bien pour cela qu'on soigne aujourd'hui très efficacement les psychoses, mais on ne les guérit pas. C'est comme la maladie d'Alzheimer (qui d'ailleurs se rapproche de certaines psychoses). La pharmacopée a fait des prodiges, tout en restant bloquée par ses limites incontournables. On ne sait toujours pas ce qui CAUSE les psychoses aujourd'hui.
Et on guérit la dépression lorsqu'on a trouvé ses causes et qu'on s'en est occupé.
En conclusion: je ne suis pas surpris que l'on documente de nombreux échecs des SSRI. Mais il serait maladroit de les jeter à la poubelle sous prétexte qu'un mauvais résultat vient toujours de l'outil et jamais de l'ouvrier.
Il y a quelques décennies, la Thalidomide, prescrite aux femmes enceintes justement comme anxiolytique, était mise au placard après de nombreuses malformations congénitales graves. On a étudié le mécanisme de ce phénomène. C'était par inhibition de l'angiogenèse, la formation des vaisseaux sanguins chez l'embryon. Aujourd'hui, ce même effet est recherché, et le "médicament maudit" réutilisé, pour préserver la vue des diabétiques en protégeant leur rétine. Après un soigneux test de grossesse, bien sûr!!!
De nombreux poisons sont aussi des bienfaiteurs si on sait les utiliser: le curare, la cocaïne, la morphine, la digitaline, l'atropine, la colchicine, la nicotine, et tous les produits de chimiothérapie anticancéreuse. Non, je ne mettrais pas encore les SSRI au pilon. J'ai la prétention d'en savoir un petit peu plus que les journalistes de la presse grand public. (Et j'ai toujours excellé en psychologie/psychiatrie modestie mise à part.)
Et puis, même les placebos ont leur utilité. Tout comme l'hypnose, qui agit aussi sur l'état d'esprit, avec parfois une efficacité indéniable. L'homéopathie? En toute objectivité, elle ne peut rien être d'autre que de l'effet placebo, et pourtant, "ça marche". De même que certaines disciplines "exotiques" venues d'Orient. L'homéopathie est très populaire, et je prends des risques en la "diffamant", parce que c'est similaire au dénigrement d'une croyance. Mais justement, ce n'est rien de plus, elle n'a pas de bases scientifiques sérieuses. Et c'est parce que l'homéopathie est une croyance que "ça marche". L'effet placebo.
S'y ajoute le fait que les homéopathes PARLENT avec leurs patients. Le dialogue, l'entretien avec le patient, est un élément ESSENTIEL de la pratique médicale, on nous l'a enseigné et répété tout au long de notre formation. Mais... la plupart des médecins "conventionnels" oublient aussi cet élément, tout comme ils oublient qu'une dépression est une maladie de l'âme autant que du corps. Ce qui discrédite la profession, c'est le travail bâclé.
Je vais trahir ici un petit secret: vous savez, ces patients un peu spéciaux, qui harcèlent leurs généralistes avec une litanie de petites plaintes futiles, qui adorent gémir et se faire plaindre pour tout et rien, qui ont besoin qu'on les écoute et qu'on s'apitoie sur eux, qui réclament toujours qu'on leur "donne quelque chose"? Eh bien, il arrive qu'on réussisse à les gérer sans devoir les vexer (leur comportement est une pathologie psychique en soi, mais pratiquement incurable). Une fois certains que ces patients (patientes, plus souvent) n'ont rien de dangereux à soigner, certains collègues leur donnent des placebos. Et ça marche... encore mieux que divers antalgiques, calmants, vitamines etc! Sans même creuser le trou de la Sécu. En fait, si vous leurs dites ensuite que c'est un médicament bidon, vous ne serez pas cru. La croyance. "Pas possible, puisque ça m'a fait du bien."
Les plabebos aussi, ça peut soigner. :-)
Une dame allait chez son médecin trois fois par semains, régulière comme une horloge, pour se plaindre d'une foultitude de petites misères insignifiantes. Mais voilà que pendant 15 jours, le praticien ne la voit plus. Lorsqu'elle réapparaît, il lui dit qu'il commençait à s'inquiéter de son absence.
"Ah, Docteur, je suis désolée, vraiment. Je n'ai pas pu venir, parce que j'étais malade."
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