In Lebanon, it is good form, in fact it is good taste for any self-respecting citizen, a duty towards oneself for the refined man, to despise loud and clear everything zionist-israeli-jewish, it's all the same. (Except of course for the family of Jesus Christ the Prophet Issa.) Everything , including their cutting-edge artificial hearts, their anti-settling movement pacifists, or singer Enrico Macias.
I mustn't be very refined then, I who was tasteless enough to post boobies on my blog (a sure sign of decadence), for I only hate the stupid part of Israel's politics, to the point that when they make peace talks I am IN FAVOR of talking peace, instead of talking "fart on them", the national "tozz aaleyhom". Shame on me.
While I'm at it confessing my shameful strayings, one of my all-time favorite songs is Love's Promises, "les Promesses d'Amour", by "stinking zionist" Enrico. Couldn't I have admired just the great Aznavour? Aznavour, at least, HE's halâl. Mea culpa, Padre, errare humanum est, and I perseverare like a diabolicum. Well, I do have one (slim) excuse: he talks about us in that song. Un poco, Don Benedicto Sixtino.
Here's the object of my sin, so that everyone can assess by themselves the immensity of my mindless erring. Music, maestro! (This song's melody also fascinates me.)
Love's Promises (Enrico Macias)
[Translated by me from French]
The love promises that were sung by the prophets
Are today nothing more than revenge and conquests.
It's the race for power, it is revolution,
And it's God that we kill with blows of religion.
Yesterday's promises have remained hollow words
And the deprived are still knocking at our doors.
All those unpunished crimes, though revolting to all men,
In today's world, tell me, who ever does hear them?
All those promises being made
Still nowadays,
In all the speeches,
Tell me, who does hear them?
All those who are locked away
For having dared
To speak up freely,
Tell me, who does hear them?
Promises of hope, oaths of fraternity,
Are much spoken about, the better to forget.
In the name of misery, of peace, and of money,
The women and children to war are being sent.
From Chile to Lebanon, from Ireland to the desert,
Dying on our Earth, are many innocents.
All those peoples, left to the ambition of tyrants,
In today's world, tell me, who ever does hear them?
All those promises being made
Still nowadays,
In all the speeches,
Tell me, who does hear them?
All those who are locked away
For having dared
To speak up freely,
Tell me, who does hear them?
The promises of lovers, even when from the heart,
Once far from the other, are nothing more than myths.
They only last as long as a warm starlit night,
As a springtime fancy, or a quick stolen kiss.
I see them every day, I see thousands of them,
Those orphans of Love whom life has left bleeding.
All those destroyed couples that leave us uncaring,
In today's world, tell me, who ever does hear them?
All those promises being made
Still nowadays,
In all the speeches,
Tell me, who does hear them?
All those who are locked away
For having dared
To speak up freely,
Tell me, who does hear them?
Yesterday's promises seem so pointless to me
When I see a beggar sleeping on the sidewalk,
An old man left alone with just his memories,
Punished for being old, deprived of smile and talk.
The poets imprisoned, the scientists condemned
By the liberated slave who has no mercy left,
I'm often reminded, by those promises we forget,
That we come on this Earth just to be an emigrant.
All those promises being made
Still nowadays,
In all the speeches,
Tell me, who does hear them?
All those who are locked away
For having dared
To speak up freely,
Tell me, who does hear them?
Au Liban, il est de bon ton, voire carrément de bon goût pour le citoyen qui se respecte, un devoir envers soi-même pour l'homme raffiné, de haïr bien haut et fort tout ce qui est sioniste-israélien-et-juif, c'est pareil. (A part la famille de Jésus-Christ le Prophète Issa, naturellement.) Tout, y compris leurs cœurs artificiels à la pointe de la technologie mondiale, leurs pacifistes anti-colonisation, ou le chanteur Enrico Macias.
Je ne dois pas être bien raffiné, moi qui ai eu le mauvais goût de mettre des nichons sur mon blog (un signe de décadence qui ne trompe pas!), parce je ne déteste que la partie stupide de la politique d'Israël, au point que quand ils font des pourparlers de paix je suis POUR parler de paix, au lieu de "pêt sur eux", le "tozz aaleyhom" national. Honte sur moi.
Tant que j'y suis à confesser mes errements honteux, une de mes chansons absolument préférées, c'est les Promesses d'Amour, du "sale sioniste" Enrico. Je n'aurais pas pu admirer seulement le grand Aznavour? Aznavour, lui au moins, il est halâl. Mea culpa, Padre, errare humanum est, et je perseverare comme un diabolicum. Bon, j'ai une (vague) excuse: il parle de nous dans cette chanson. Un poco, Don Benedicto Sixtino.
Voici l'objet du délit, afin que chacun apprécie de par lui-même l'immensité de mon égarement insensé. Musique, maestro! (La musique aussi de cette chanson me fascine.)
Les Promesses de l'Amour (Enrico Macias)
Les promesses d'amour chantées par les Prophètes
Ne sont plus aujourd'hui que revanches et conquêtes.
C'est la course au pouvoir, c'est la révolution,
Et c'est Dieu que l'on tue à coups de religion.
Les promesses d'hier sont restées lettre morte
Et les déshérités frappent encore à la porte.
Tous ces crimes impunis, qui nous révoltent pourtant,
Dans le monde d'aujourd'hui, dites-moi, qui les entend?
Toutes ces promesses que l'on fait,
Encore de nos jours,
Dans tous les discours,
Dites-moi, qui les entend?
Tous ceux qui sont enfermés
Pour avoir osé
Parler librement,
Dites-moi, qui les entend?
Les promesses d'espoir et de fraternité,
On en parle beaucoup pour mieux les oublier.
Au nom de la misère, de la paix et de l'argent,
On envoie à la guerre des femmes et des enfants.
Du Chili au Liban, de l'Irlande au désert,
Ce sont des innocents qui meurent sur notre Terre.
Tous ces peuples soumis à l'ambition des tyrans,
Dans le monde d'aujourd'hui, dites-moi, qui les entend?
Toutes ces promesses que l'on fait,
Encore de nos jours,
Dans tous les discours,
Dites-moi, qui les entend?
Tous ceux qui sont enfermés
Pour avoir osé
Parler librement,
Dites-moi, qui les entend?
Les promesses d'amoureux, même quand elles sont sincères,
Une fois loin des yeux, ne sont plus que chimères.
Elles ne durent que le temps d'une nuit étoilée,
D'un désir de printemps, ou d'un baiser volé.
Je les vois tous les jours, je les vois par milliers,
Ces orphelins d'Amour que la vie a blessés.
Tous ces couples détruits qui nous laissent indifférents,
Dans le monde d'aujourd'hui, dites-moi, qui les entend?
Toutes ces promesses que l'on fait,
Encore de nos jours,
Dans tous les discours,
Dites-moi, qui les entend?
Tous ceux qui sont enfermés
Pour avoir osé
Parler librement,
Dites-moi, qui les entend?
Les promesses d'hier me semblent dérisoires
Quand je vois un mendiant dormir sur un trottoir,
Un vieil homme qu'on laisse avec ses souvenirs,
Qu'on punit de vieillesse, qu'on prive de sourire.
Les poètes en prison, les savants condamnés
Par l'esclave affranchi qui n'a plus de pitié,
Ces promesses oubliées me font penser bien souvent
Qu'on ne vient sur la Terre que pour être un émigrant.
Toutes ces promesses que l'on fait,
Encore de nos jours,
Dans tous les discours,
Dites-moi, qui les entend?
Tous ceux qui sont enfermés
Pour avoir osé
Parler librement,
Dites-moi, qui les entend?