Teheran theories

Two -consecutive!- headlines read in yesterday's newspaper:

The Iranian Minister of Culture encourages writers to do self-censorship

Teheran alarmed by the «onslaught» from Barbie, Spiderman and Harry Potter...

Um... maybe this explains that? Iranian kids are bored, if all they're allowed to read for fun is the Quran and Ayatollah Khomeyni's Most Excellent And Educational Biography. Especially considering that pictures are prohibited in the former, and those in the latter will give them nightmares with the local version of Santa Claus.

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Deux titres -consécutifs!- lus dans le journal d'hier:

Le ministre iranien de la Culture encourage les écrivains à l’autocensure

Téhéran alarmé par «l’assaut» de Barbie, Spiderman et Harry Potter...

Euh... peut-être que ceci explique cela? Les petits iraniens s'ennuient, à n'avoir pour s'amuser le droit de lire que le Coran et la Très Bonne et Edifiante Biographie de l'Ayatollah Khomeyni. D'autant que les images sont interdites dans le premier, et elles donnent des cauchemars dans le second, avec la version locale de Papa Noël.

Opinion

Local poll: "Did the Lebanese draw lessons from the civil war?"
No comment.
Or rather yes, there IS a very relevant comment to make:
If a majority of Lebanese believe that the majority of Lebanese haven't learned, this may mean, precisely, that they are mistaken in that belief.
Let's hope so. Basic elementary reasoning suggests that regarding the population, optimism is in order. I seriously believe that the majority of my fellow countrypersons ARE NOT bloody morons. Precisely because they think otherwise.
You follow? :-)


No comment.
Ou plutôt si, il y a un "comment" très pertinent à faire:
Si une majorité de Libanais pense que la majorité des Libanais n'a pas appris, cela signifie peut-être, justement, qu'ils se trompent dans cette croyance.
Espérons. Un raisonnement logique élémentaire suggère que de la part de la population, l'optimisme est de rigueur. Je pense sérieusement que la majorité de mes compatriotes NE SONT PAS cons. Justement parce qu'ils pensent l'inverse.
Vous me suivez? :-)

''Riddikulus! Avada kedavra! Achtung! Gezundheit! P'tooie!''

The 2008 award for most grotesque Boggart goes to Mr Robert Mugabe, soon-to-be-former CEO (Chief-Executioner-Officer) of the Republic of Zimbabwe, formerly Southern Rhodesia.
Thus far, Adolf Hitler held the award of the most outlandish moustache in History since the invention of photography in 1826 (by Nicéphore Niépce, who had many regrets since), directly inspired by Charlie Chaplin's caricatural derelict character (historical fact!). Chaplin later returned the "tribute" by lampooning Hitler in The Dictator. But student Bobby has surpassed the Master.
Mr Hitler can find comfort in the fact that he still holds three records, for Most Ludicrous Hairdo in a Chief of State, for sputter-spraying in a single speech, and for best technical Kung-Fu demonstration in a televised speech. (The houseflies still cower in fear at the sound of his name.)
But Mumu's flabby cheeks and bumptious looks will really be hard to top. In a third of century of monitoring middle-eastern politics, I never saw anything like it in a dictator! He's also a Bling expert, yo. Word life, check it bro'!
A wonder of Nature, in his own way. Like the duck-billed platypus, the hyena, the dromedary, the bulldog, the Tasmanian devil and the male proboscis monkey.
Amazing...

''Sic transit gloria zombi''

Le prix de l'Epouvantard le plus grotesque pour l'année 2008 revient à M. Robert Mugabé, futur ex-PDG (Président-Dictateur-Général) de la République du Zimbabwé, ex-Rhodésie du Sud.
Adolf Hitler détenait jusqu'ici le prix de la moustache la plus loufdingue de l'Histoire depuis l'invention de la photographie en 1826 (par Nicéphore Niépce, qui depuis a eu beaucoup de regrets), inspirée directement du personnage de vagabond caricatural de Charlie Chaplin (historique!). Chaplin rendit plus tard le "compliment" en éreintant Hitler dans Le Dictateur. Mais l'élève Bobby a surpassé le Maître.
M. Hitler peut se consoler, il conserve trois records: celui de chef d'Etat avec la coiffure la plus risible, celui de lancer de postillons en un seul discours, et celui de la meilleure démonstration technique de Kung-Fu dans un discours télévisé. (Les mouches frémissent encore à la seule évocation de son nom.)
Mais les bajoues et l'air suffisant de Mumu seront vraiment difficiles à battre. En un tiers de siècle de politique moyen-orientale, je n'ai jamais rien vu de tel chez un dictateur! Il est aussi expert en bling-bling, yo brozeur, z'y va!
Une merveille de la nature, à sa manière. Comme l'ornithorynque, la hyène, le dromadaire, le bouledogue, le diable de Tasmanie et le singe nasique mâle.
Extraordinaire...

Stupid questions

One day I heard an Israeli leader stating a firm position towards the Palestinians during a rather "heated" period (but everybody knows how relative these things are: it's always more or less "heated", sometimes almost lukewarm if we're very lucky). This seasoned politician declared: "We do not negociate with enemies." That's a known fact, ceasefires are exclusively for dealing with one's friends.
Idiotic question: if, with his enemies, he never discusses, does he ever trust somebody? Or make spontaneous concessions?
But us Lebanese do even better! (That's the least you'd expect, right? Shatara, baby.) Any encounter, any conversation with an Israeli is forbidden by the law, which punishes with prison any "contact with the enemy". In fact, any person of Jewish religion is by definition "a zionist", therefore an enemy, a dalit, an untouchable unmeetable unspeakable. News reporters daringly attempting to ask embarrassing questions to an "enemy" during an interview were imprisoned to help refresh their memory.
Currently, Israel is performing manœuvres up to the limits of the borders. A local woman reporter was commenting a filmed image: "We see an Israeli vehicle patrolling on the other side of the border. [She guffaws and goes on] The soldier waved at us, perhaps thinking that we would respond to this gesture with the same!" No comment.
Dumb question: those ISRAELI citizens who militate and demonstrate against the aggressive attitude of their government, who are imprisoned for protesting against the abuses of their regime, who sometimes were killed while preventing the unwarranted demolitions of Palestinian houses, who are against making war with us, are they too "enemy dogs"? And how to tell them apart if we don't communicate in the first place?
Now for a really moronic question: Israelis, Palestinians, Lebanese, Arabs, Americans... how many regimes, and even citizens, do believe that the madness of war where there are only losers, that the infinite benefits of peace, deserve to calm one's reactions of epidermic pride and clenched prejudices a bit in order, as we say locally, to "make one's brains grow up"? ("كبر عقلك يا زلمي")
So many questions, and no answers... Come to think of it, perhaps that's better.
"The truth? But are you sure you can handle the truth?"


J'ai un jour entendu un dirigeant Israélien faire une déclaration de fermeté envers les Palestiniens durant une période plutôt "chaude" (mais chacun sait combien ces choses sont relatives: c'est toujours plus ou moins "chaud", parfois presque tiède avec beaucoup de chance). Ce politicien chevronné déclarait: "Nous ne négocions pas avec les ennemis." C'est bien connu, les armistices, c'est réservé aux relations avec les seuls amis.
Question idiote: si, avec ses ennemis, il ne discute jamais, fait-il jamais confiance à quelqu'un? Voire, des concessions spontanées?
Mais nous autres Libanais, nous faisons encore mieux! (C'est bien la moindre des choses, n'est-ce pas? Shatara, baby.) Toute rencontre, toute conversation avec un Israélien est interdite par la loi, qui punit d'emprisonnement le "contact avec l'ennemi". En fait, toute personne de religion Juive est par définition "un sioniste", donc un ennemi, un dalit, un intouchable inrencontrable imparlable. Des journalistes tentant audacieusement de poser des questions embarrassantes à un "ennemi" durant une interview ont été emprisonnés pour leur rafraîchir la mémoire.
En ce moment, Israël effectue des manœuvres jusqu'aux limites de la frontière. Une journaliste locale commentait une image filmée: "Nous voyons un véhicule israélien en patrouille de l'autre côté de la frontière. [Elle continue en rigolant] Le soldat nous a salués du bras, s'imaginant peut-être que nous allions y répondre pareillement!" No comment.
Question bête: ces citoyens ISRAELIENS qui militent et manifestent contre l'attitude agressive de leur gouvernement, qui sont emprisonnés pour avoir protesté contre des exactions de leur régime, qui parfois ont été tués en empêchant des démolitions injustifiées de maisons Palestiniennes, qui s'opposent à la guerre avec nous, ce sont aussi des "chiens d'ennemis"? Et comment les reconnaître si on ne commence pas par communiquer?
Maintenant une question vraiment demeurée: Israéliens, Palestiniens, Libanais, Arabes, Américains... combien de régimes, et même de citoyens, pensent-ils que la folie de la guerre où il n'y a que des perdants, que les bénéfices infinis de la paix, méritent-ils de calmer un peu les réactions d'orgueil épidermique et les préjugés crispés pour, comme on dit localement, "faire grandir son cerveau"? ("كبر عقلك يا زلمي")
Tant de questions, et pas de réponses... Peut-être que cela vaut mieux, finalement.
"La vérité? Mais est-tu sûr de pouvoir supporter la vérité?"

Baba Ali?

"Fateh-al-islam" doesn't translate as "open, sesame", but as "the opening of Islam". This isn't the 40 thieves, it's the 400-something cut-throat scoundrels.
Some blighters have such an open mind, that there must be some drafts in their head. They sent a letter of threats informing a "heathen" association -the theology University of Balamand- that they're going to blow it up on April the 7th... or July the 4th, I don't know, it depends whether they write ripe dates the french or american way. This fond missive begins with a pious invocation to the name of Allah, whom as we all know said "loathe each another". Or something of that sort. And it concludes with "he who warned first is excused". An islamic formula which I vaguely suspect was taken out of its context here, but maybe this is only the fault of my crass ignorance in religious matters. Mea culpa, I'm but a naughty miscreant.
By the way, "he who warned is excused", shouldn't that imply some sort of ultimatum? Like, "we'll put you a bomb if you refuse to comply"? Oops! Looks like the message forgot to specify what to do to repent of one's impiety. But surely this is a very minor detail.
Again, I apologise, I don't have a mind sufficiently elevated to understand the logic of the "true Islam", that of Saint Osama-of-the-Salafist-Church and his Temple of the 70 Vestals. If only I could be enlightened by Allah. Or by the flash ot the devout explosions, at least.
Oh, how I am ashamed of my ignorance!

"Fateh-al-islam" ne se traduit pas par "sésame, ouvre-toi", mais par "l'ouverture de l'Islam". Ce n'est pas les 40 voleurs, mais les 400 et quelques brigands coupe-gorges.
Certains gugusses ont l'esprit tellement ouvert, qu'il doit y avoir des courants d'air dans leur tête. Ils envoient une lettre de menaces annonçant à une association "impie" -l'Université de théologie de Balamand- qu'ils vont la faire sauter le 7 avril... ou le 4 juillet, je ne sais pas, tout dépend s'ils écrivent les dattes à la manière française ou américaine. Cette sympathique missive commence par une pieuse invocation au nom d'Allah, qui comme chacun sait a dit "hainez-vous les uns les autres". Ou quelque chose de ce genre. Et elle se conclut par "celui qui a d'abord averti est excusé". Une formule islamique dont j'ai vaguement l'impression qu'elle est sortie de son contexte, mais c'est peut-être juste dû à mon ignorance crasse des choses religieuses. Mea culpa, je suis un vilain mécréant.
Au fait, "est excusé qui a averti", cela n'implique pas en principe un quelconque ultimatum? Du genre, "on va vous mettre une bombe si vous refusez d'obtempérer"? Oups! On dirait que le message a oublié de préciser comment faire pour se repentir de son impiété. Mais c'est sûrement un détail minuscule.
Encore pardon, je n'ai pas l'esprit assez élevé pour comprendre la logique du "vrai Islam", celui de Saint Oussama-de-l'Eglise-Salafiste et son Temple des 70 Vestales. Si seulement je pouvais être éclairé par Allah. Ou par la lueur des dévotes explosions, au moins.
Ah, comme j'ai honte de mon ignorance!

Dr Jerry & Mister Lllloove

You know those books for budding machoes which promise to turn you into an irresistible casanova, a sex machine, the descendant of both Eros and Ares altogether? Yes, I bet you've already seen ads for that kind of stuff, or heard somebody in high school brag about having one. These ads are everywhere, even worse than the IRS! Among other places, in all those magazines that are strictly for adults but mostly interest one a few years BEFORE reaching majority. I myself received this sort of proposals in my daily quota of trash e-mail ("spam", for the initiated). "When she says no, she means yes. The more she rejects you, the more it means she's falling for you, it's a code. Broads LOVE male with authority, "bad boys" who don't ask for their approval." That kind of utter tripe destined to comfort s***-heads in their dourakian mental patheticity.
But a while ago, I had the very lucky chance to read a book which practically promises that kind of things, and is THE OPPOSITE of a load of baloney and clichés for dopes. (Mr LL, you know who you are.) It so happens that I have a great experience in matters of sexuality, those happening in the real world and not in some porno movie or in soap operas, and when it gets published on a wide scale I predict the acronym SfB will reach comparable fame to that ot the initials HP (you know,. the ones that are written with a vertical zigzag and which movies where made about...)
Why am I talking to you about this? Because an episode from the Jerry Springer Show that I saw last night reminded me of a sentence which, alone, reveals the spirit of "Mister Lllloove's" book (no, that's not his name, just a pun from me to make a nice title above). It said: "I have taught you the tried and terribly efficient secrets that I've learned during my life to make women desire you, but remember that with any woman who is already in a good relationship with a husband or boyfriend, your best efforts will have no chance of success." Otherwise phrased: one can become irresistible... to a woman who's willing to be seduced. Jerry reminded me of this in one of his shows about broken couples, who always become so because there's no (more) love in the relationship. You don't betray someone you truly love.
One can become extremely desirable to women, but love, true love, cannot be commanded.
Sexuality in an incredibly powerful force: for billions of years, it has created and maintained endless life on our planet. "Grow and multiply." But it's still nothing compared to this virtually infinite force which is love.
We all want sex (once matrurity arrives). It's normal, it's an instinct as deep and vital as eating or breathing, which no repressive society ever could stifle. But sex with love, then you'll really be thanking God for designing us for "the thing which must not be mentioned".
It especially mustn't be mentioned in Lebanon, akeed. So I'll stop there before Aunt Anastasia shows up to lecture me. To my fellow countrywomen who are trying to get emancipated from the caves of their elders, I can only wish good luck. (Quietly!)
To think that after centuries of amateurist self-teaching, a whole generation in the West is "learning" about the facts of life from the so-called professionals that fabricate X-rated movies. I'm telling you, this ain't no progress! We still have work cut out for us before we become a civilized species...

Vous connaissez ces livres pour machos en herbe qui vous promettent de faire de vous un bourreau des cœurs irrésistible, une sex-machine, un descendant tout à la fois d'Eros et d'Arès? Oui, je parie que vous avez déjà vu des pubs pour ce genre de trucs, ou entendu quelqu'un à l'école dans les grandes classes se vanter d'en avoir un. Ces pubs sont partout, pire que le Fisc! Entre autres, dans toutes ces revues réservées aux adultes mais qui intéressent surtout quelques années AVANT la majorité. J'ai moi-même reçu ce genre de propositions dans mon quota quotidien de pourriels ("spam", in ingliche). "Quand elle dit non, elle pense oui. Plus elle vous repousse, plus ça veut dire qu'elle a envie de vous, c'est un code. Les femelles adorent les mâles autoritaires, les "mauvais garçons" qui ne leur demandent pas leur avis." Ce genre de c****ries complètes destinées à encourager les c**s dans leur minabilité mentale de douraks.
Mais il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion extrêmement chanceuse de lire un livre qui promet pratiquement ce genre de choses, et qui est LE CONTRAIRE d'un tas d'âneries et de clichés pour naïfs. (Monsieur LL, vous vous reconnaîtrez.) Il se trouve que j'ai une grande expérience dans les affaires de la sexualité, celles qui arrivent dans le monde réel et non dans les films porno ou les soap-operas, et lorsqu'il sera publié à grande échelle je prédis au sigle SfB une notoriété comparable à celle des initiales HP (vous savez, celles qui s'écrivent avec un zigzag vertical et dont on a fait des films...)
Pourquoi je vous parle de ça? Parce qu'un épisode du Jerry Springer Show que j'ai vu hier soir m'a rappelé une phrase qui à elle seule révèle l'esprit du livre de "Mister Lllloove" (non, ce n'est pas son nom, juste un jeu de mots pour mon titre). Cette phrase disait: "Je vous ai appris les secrets éprouvés et terriblement efficaces que j'ai appris durant ma vie pour être désiré par les femmes, mais souvenez-vous que si une femme a déjà une bonne relation avec un autre homme, vos meilleurs efforts n'ont aucune chance d'aboutir." Autrement dit: on peut devenir irrésistible... pour une femme qui a en elle l'envie d'être séduite. Jerry m'a rappelé ceci dans une de ses émissions sur les couples brisés, qui le deviennent toujours parce qu'il n'y a pas ou plus d'amour dedans. On ne trahit pas quelqu'un que l'on aime réellement.
On peut se rendre extrêmement désirable pour les femmes, mais l'amour, le vrai, ne se commande pas.
La sexualité est une force incroyablement puissante: depuis des milliards d'année, elle a créé et maintenu une vie sans limites sur notre planète. "Croissez et multipliez." Mais elle n'est rien face à cette force virtuellement infinie qu'est l'amour.
Nous avons tous envie de sexe (une fois la maturité survenue). C'est normal, c'est un instinct aussi profond et vital que manger ou respirer, qu'aucune société répressive n'a jamais pu étouffer. Mais le sexe avec de l'amour, là, vous remercierez Dieu de nous avoir conçus pour "la chose dont on ne parle pas".
On n'en parle surtout pas au Liban, akid. Alors je m'arrête avant que Tante Anastasia ne surgisse pour me faire un sermon. Mes concitoyennes qui essaient de s'émanciper hors des cavernes de leurs aînés, je peux seulement leur souhaiter bonne chance. (Discrètement!)
Dire qu'après des siècles d'auto-apprentissage amateuriste, toute une génération en Occident "apprend" les choses de la vie auprès des soi-disant professionnels qui fabriquent des films X. Je vous le dis, ce n'est pas un progrès! Nous avons encore du travail avant de devenir une espèce civilisée...

Conar the Barbarabian

A merry "folkloric tradition" in my beautiful and lovely country, is that when the local cow-boys are feeling joyful, they do the "moodirne" equivalent of brandishing the sword in the air (or of doing the ever classic dance of the sabres, like in weddings): they draw the "klashin" and fire away in the air, yoo-hoo-loo-loo-loo!
We'd gotten used to it during the war, what with the total anarchy and all. We're getting re-used to it today. On both sides without distinction (anyways, old chap, do they only know what it means, to have distinction?), when a "rayyess" shows up on TV and makes a dashing, smashing, very manly speech, his enthusiastic fans abound in lost bullets... and collateral victims! One or two casualties every few days.
But what are a few deaths, but a small price for preserving our beautiful traditions, right? ):-P
At any rate, this proves two things:
1-Anarchy is back, with a feeling of total impunity that's flaunted in broad daylight.
2-A large number of weapons are also present in broad daylight. "With a little bit o' blumen' luck", me fair laydee, I'll soon be cured from the nostalgia that I've kept for my tumultuous and oh so exciting childhood, bang-bang, takapoom, SBOW!
When the local Conan brandishes its sword, it perpetuates an old custom, consisting of suggesting with utter manliness: "I'm afraid that mine might be smaller than yours, so I'm compensating."
Big guns, big cars, big cigars, big bellies... big wives?
"Big katastroffe, large kalamity!" - (Lyrics from the song "Nié khatim Natasha"...)

Une "joyeuse tradition folklorique" dans mon beau et charmant pays, c'est que quand les cow-boys locaux se sentent joyeux, ils font l'équivalent "moudirne" de brandir le sabre en l'air (ou de faire la très classique danse des sabres, comme aux mariages): ils dégainent le "klashin" et tirent en l'air, you-hou-lou-lou-lou!
On s'y était habitué pendant la guerre, à l'époque de l'anarchie complète. On s'y réhabitue aujourd'hui. Dans les deux camps sans distinction (de toute façon, être distingué, savent-ils seulement ce que cela signifie, old boy?), lorsqu'un "rayyiss" apparaît à la télé et fait un discours bien senti, percutant, très viril, ses fans enthousiastes multiplient les balles perdues... et les victimes collatérales! Tous les quelques jours, il y a un ou deux morts.
Mais que sont quelques morts comme prix pour la préservation de nos belles traditions, n'est-ce pas? ):-P
Cela prouve en tout cas deux choses:
1-L'anarchie est bien là, avec un sentiment d'impunité totale qui s'étale au grand jour.
2-Un grand nombre d'armes sont aussi en circulation au grand jour. Avec un peu de "chance", my fair lady, je vais bientôt soigner la nostalgie que j'ai gardé de mon enfance tumultueuse, et ô combien excitante, pan-pan, tacapoum, SBOW!
Lorsque le Conan local brandit sa grosse épée, il perpétue une vieille coutume, consistant à suggérer mâlement: "J'ai peur que la mienne soit moins grosse que la tienne, alors je compense."
Gros calibres, grosses voitures, gros cigares, gros ventres... grosses épouses?
"Grosse katastroffe, grande kalamité!" - (Paroles de la chanson "Nié khatim Natasha"...)

Allô? Satan?

The Tasmanian devil's scream, in a very official version:
Le cri du diable de Tasmanie, version très officielle:
http://parks.tas.gov.au/wildlife/mammals/tasde.aiff

India vs Dourak

India's taking action against moronism, and with intelligence. (But is there any other way to respond?)
"From the birth of a girl to her majority, her parents will receive a 5,000 Euros subsidy." That's a little more than $7,500 at today's exchange rate. For India, that's a nice amount! Aim goal: to save 100,000 girls in 2009. Added argument: "Daughters are a long-term investment, because they take care of their parents in their old age." Not the sons, not in India. Boo!
I really like that positive encouragement method. It's way better than repression. For those who are too dourak to want a daughter with such incitations, it's best to see their imbecilic mentality come extinct with them!
I absolutely don't know whether mentality comes from genes, family education, or the social milieu. It doesn't matter. It's something transmitted, and for those who are REALLY too dumb to preserve half of their descendance, it's better if their ways come extinct as a direct consequence.
Besides, with an increased demand for girls that are getting more and more scarce, those who had enough brains to keep them will less willingly marry them to the sons of families with a suspicious absence of females. For fear that their well cared for daughter ends up with a dourak.
Marriage is a life partnership, with equal love, respect and trust on both sides. And a lot of them. Without keeping count.

L'Inde agit contre la connerie, et avec intelligence. (Mais existe-t-il une autre manière?)
"De la naissance à la majorité d'une fille, ses parents recevront une prime de 5.000 euros." Soit un peu plus de $7.500 au cours actuel. Pour l'Inde, c'est une jolie somme! But espéré: sauver 100.000 filles en 2009. Argument supplémentaire: "Les filles sont un investissement à long terme, car elles s'occupent de leurs parents âgés." Pas les fils, pas en Inde. Bouh!
J'aime bien cette méthode d'encouragement positif. C'est bien mieux que de la répression. Ceux qui sont trop dourak pour vouloir une fille avec de tels encouragements, c'est qu'il vaut mieux voir leur mentalité imbécile s'éteindre avec eux!
Je ne sais absolument pas si la mentalité vient des gènes, de l'éducation familiale, ou de l'entourage social. Aucune importance. C'est quelque chose de transmis, et ceux qui VRAIMENT sont trop idiots pour préserver la moitié de leur descendance, tant mieux si leur façon de faire s'éteint par conséquence directe.
D'autant qu'avec une demande accrue pour des filles se faisant plus rares, ceux qui ont eu assez de cervelle pour les garder les marieront moins volontiers aux fils de familles où l'absence de femelles est suspecte. De peur que leur fille bien soignée finisse chez un dourak.
Le mariage est un partenariat de vie, avec autant d'amour, de respect et de confiance des deux côtés. En grande quantité. Sans compter.